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Garantir un accès à l’eau pour tous : le travail se poursuit !

Publié le: 11/02/2019 - Mis à jour le : 12/02/2019

Nous avons déjà eu l’occasion de relayer à plusieurs reprises le travail que nous réalisons sur l’accès à l’eau. Aujourd’hui, le Parlement bruxellois s’est saisi de la question. Il nous semblait pertinent de faire un point sur l’état d’avancement de ce dossier et les enjeux en cours.

Il y a plus de deux ans, nous nous réunissions le temps d’une journée pour découvrir les différents enjeux de l’accès à l’eau lors d’un événement alimenté d’une publication :  « Précarité hydrique, tempête dans un verre d’eau ? ».

S’en est suivie la conduite d’une recherche exploratoire qui nous permit d’identifier les causes et conséquences d’un non-accès à l’eau, les leviers d’action et les services sollicités ainsi que les recommandations des premiers concernés. Les résultats ont été présentés sous la forme d’une exposition photo alimentée de témoignages. Cette expo a été accueillie à de nombreuses reprises au sein d’associations, de CPAS, lors événements et tout récemment au sein du Parlement bruxellois.

Outillé par ce travail de récolte de données, nous avons participé à un groupe de travail sur la précarité hydrique organisé par le cabinet de la Ministre Fremault et Vivaqua. Les résultats de ce groupe ont fait l’objet d’une présentation au Parlement bruxellois fin 2018. Suite à ce rapport, les parlementaires ont émis le souhait d’auditionner différents intervenants : un Juge de Paix, le Service Interfédéral de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la Fédération des CPAS bruxellois, une équipe de recherche de l’ULB, Infor Gaz Elec, le Centre d’Appui aux Services de Médiation de Dettes, Vivaqua et le Centre d’Appui Social Energie.

Depuis deux ans, l’enjeu de la précarité hydrique fait l’objet d’une attention particulière et certaines avancées ont pu être observées comme la mise en place future d’un médiateur de l’eau, la mensualisation de la facture (malheureusement uniquement sous format numérique) ou encore une plus grande souplesse dans la négociation des plans de paiement auprès de Vivaqua.

Cependant, nous espérons que le Parlement, suite aux auditions, prendra d’autres mesures et que le travail de concertation avec les acteurs de terrain se poursuivra. Nous avons d’ailleurs repris les recommandations rédigées avec le Centre d’Appui aux Services de Médiation de Dettes et présentées aux auditions dans un document envoyé aux différents parlementaires.

Cet article est aussi l’occasion de remercier une nouvelle fois toutes les personnes qui ont participé à nos différents travaux que ce soit dans le cadre de la recherche, de la diffusion de l’exposition « Paroles de naufragés » ou encore par des contributions diverses : un immense merci !