Publication et rapport : la Feantsa et la Ligue des droits humains

Publié le: 27/02/2023 - Mis à jour le : 27/02/2023

• La Fédération Européenne des Associations Nationales Travaillant avec les Sans-Abri (Feantsa) présente le Centre d’Appui SocialEnergie (CASE) dans son édition trimestrielle : « Homeless in Europe : Homelessness and the Cost of Living Crisis ».

L’article met en avant l’approche professionnelle du CASE pour lutter contre la précarité énergétique et hydrique ainsi que son soutien aux travailleurs sociaux de première ligne en Région Bruxelles-Capitale. Pourquoi ce soutien est d’une importance primordiale dans la crise énergétique actuelle que nous traversons ?

Extrait :

« Les travailleurs sociaux de première ligne sont souvent confrontés à des défis juridiques et techniques pour lesquels ils ont besoin de conseils d’experts et le soutien, étant donné les complexités des marchés de l’énergie libéralisés ainsi que l’augmentation des coûts de distribution. Le CASE a donc été créé pour jouer un rôle décisif dans les écosystèmes sociaux énergétiques et hydriques régionaux en fournissant une série de services destinés aux travailleurs sociaux (et, indirectement, chez les particuliers) ».

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• La Ligue des droits humains a dressé « l’état des droits humains » en Belgique dans son rapport 2022. Parmi les nombreux thèmes abordés figurait la précarité énergétique.

L’article « Mettre de l’énergie dans nos droits » fait l’état des lieux sur la précarité énergétique et hydrique, sur les mesures one shot prises par les gouvernements fédéral et régionaux ainsi que le positionnement de l’Union européenne.

Extrait :

« La précarité énergétique – à savoir les difficultés particulières à satisfaire ses besoins élémentaires en énergie dans son logement – explose proportionnellement. Parce que les prix sont trop élevés, les revenus trop faibles, le bâti mal isolé, le marché trop complexe et imprévisible, et que les aides ne sont pas connues ou trop difficiles à capter… Alors on n’arrive plus à payer sa facture, ou on ne se chauffe plus, on vit dans le noir, et on stresse de ce qui va advenir : du décompte annuel, de la fin du contrat de fourniture à prix fixe qui deviendra variable, du risque de coupure, des aides publiques qu’on ne comprend pas, et du choc suivant puisqu’il y en a déjà eu tant ».

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